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tifier à Dieu par la méditation, que Krishna enseigne aux monarques. 509.

Ici, monté dans le char de Krishna, qui, mettant un des oupâyas en avant, cherche à le détourner de la guerre, Karna l’embrasse et lui dit adieu. 510.

Étant allé d’Hastinapoura à Oupaplavya, l’invincible Hari dévoile tout exactement aux Pândouides. 511.

Aussitôt ses paroles entendues, les cinq héros, ayant délibéré sur ce qu’il était opportun de faire, se mettent à préparer tout pour la guerre. 512.

Puis, sortis d’Hastinapoura, s’avancent pour les combats hommes, chevaux, chars, éléphants : ici vient le dénombrement des armées. 513.

C’est là que le roi Souyodhana envoie aux Pândouides Ouloûka, chargé de leur dire : « Mon auguste maître a fait le dénombrement de ses armées pour une grande bataille, qui aura lieu demain. » Après l’ambassade, vient l’épisode d’Ambâ. Ici, dans le Bâratha, finit le cinquième chant à la riche matière, 514-515.

Oû la guerre se mêle avec la paix, qui a pour titre Oudyoga-parva et dans lequel le maharshi récita cent quatre-vingt-six chapitres ou lectures. 516.

Le magnanime Vyâsa à l’opulente sagesse fit écouter dans ce chant, ô vous, qui avez thésaurisé la pénitence, six milliers de çlokas, plus six centaines, augmentés de quatre-vingt-dix-huit distiques. Après cela, on dit le Bhîshma-parva aux sujets divers. 517-518.

C’est là que Sandjaya fait la description du Djamboudwîpa, que l’armée d’Youdhishthira tombe dans un profond accablement, que fut livrée une épouvantable et très-horrible bataille, durant dix jours entiers. C’est là que