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Voici maintenant l’épisode de Savitrî, celui des boucles-d’oreille naturelles, que Karna se coupe afin d’en gratifier Indra. Le Dieu satisfait lui accorde une lance de fer, qui ne peut faillir à tuer un seul être. Ici, vient la narration appelée Aranéya, où le Dieu des morts instruit son fils. 476-477.

C’est là qu’après avoir obtenu des grâces, les Pândouides se dirigent vers la contrée occidentale. Ici finit l’Aranyaka ou le troisième chant. 478.

Le nombre des chapitres, que l’on a racontés jusqu’ici s’élève à deux cent soixante-dix, moins un. 479.

Onze mille, plus six cent, auxquels sont ajoutés soixante-quatre çlokas, ont roulé dans ce chant. 480.

Après cela, écoutez ce large chant, qui a pour titre le Vatrâta. Les Pândouides, arrivés sous la ville de Virâta, voient dans le cimetière un grand acacia ; ils y déposent leurs armes, et, entrés dans la cité, y demeurent sous un déguisement. 481-482.

Là, brûlant pour Drâaupaudî et l’âme toute en proie à l’amour, le vicieux Kitchaka tombe sous les coups du guerrier au ventre de loup. 483.

Le roi Douryodhana envoie de tous les côtés dans le monde des émissaires habiles à la recherche des Pândouides. 484.

Mais ils ne recueillent aucune nouvelle des magnanimes fils de Pândou. La première action est celle des Trigartains, qui ravissent les bestiaux de Virâta. 485.

Celui-ci engage contre ces hommes un horrible et bien grand combat : il est fait prisonnier et Bhîmaséna le délivre. 486.

Les Pândouides reprennent les troupeaux de Virâta.