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Le Prithide Krishna délivre les rois prisonniers dans le Parc-aux-vaches de la montagne. On raconte ensuite la conquête du monde par les Pândouides, 409-410.

L’arrivée des rois augustes dans le grand sacrifice, la querelle au sujet de l’arghya et la mort de Çiçoupâla. 411.

L’envie, que la vue des richesses inspire dans le sacrifice à l’irascible Douryodhana, et le rire, que Bhîma lui jette pour ses erreurs sur les différents sols du palais. 412.

Sa colère s’allume, elle est cause du jeu. Ici, le trompeur Çakouni gagne aux dés le fils d’Yama. 413.

Tel qu’un navire fait traverser la mer, tel Dhritarâshtra à la grande science arrache au naufrage, où le jeu de son époux l’avait plongée, Drâaupadî, noyée dans la douleur. Le roi Douryodhana, ayant vu sa cousine affranchie, provoque une seconde fois les Pândouides au jeu.

Ensuite, quand il eut triomphé d’eux aux dés, il envoya les cinq frères habiter la forêt. C’est là tout le Sabhâ-Parva, qui fut dit parle magnanime. 414-415-416.

Il est à savoir que ce brahme éminent raconta dans ce chant soixante-dix-huit chapitres et deux mille cinq cent onze çlokas. Après cela vient le troisième chant, c’est-à-dire, le grand Aranyaka-Parva. 417-418.

Les magnanimes Pândouides s’en étant allés habiter les bois, le sage fils d’Yama y fut suivi par tous les citadins. 419.

Là, afin d’en obtenir des plantes annuelles pour la nourriture des brahmes, le Pândouide à la grande âme se rend agréable au soleil. 420.

Par les conseils de Dhâaumya, naissance des fruits grâce à la faveur de l’astre aux rayons chauds. Rétif aux bons avis de Kshattri, le fils d’Ambikâ s’éloigne de sa présence. 421.