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variées, enrichi de sujets divers, que les hommes doctes, aspirants à la délivrance de l’âme, recherchent à l’égal de l’affranchissement des passions ! 304.

De même que, dans les choses à apprendre, l’âme est ce qu’il y a de mieux, de même que la vie est la plus aimable entre les choses aimables ; de même cette histoire d’une utilité supérieure est ce qu’il y a de plus excellent au milieu des livres inspirés. 305.

Il n’existe pas sur la terre une seule narration, qui n’ait pris cette légende pour sa base : tel, si l’on n’a recours aux aliments, on ne peut soutenir le corps. 306.

La foule des poètes courtise, en vérité ! ce grand Bhârata, comme les pieux serviteurs, qui aspirent à ses faveurs, font la cour au vénérable Içwara. 307.

Telles que la voyelle et la consonne ouvrent seules à toute parole le trésor des sciences, qui sont dans le monde, telle cette histoire sublime procure une sublime intelligence. 308.

Écoutez maintenant que vous avez entendu la table des matières contenues dans les chants, écoutez le recueil des chapitres de cette histoire des enfants issus de Bharata. Elle possède la science, elle est ornée du sens des Védas, accompagnée d’une logique aux idées subtiles et renfermée en des chapitres de mètres variés.

SECOND RECUEIL DES CHAPITRES. 309-310.

On raconte d’abord le Pâaushya, le Pâauloma, l’Astîka et le reste ; ensuite, la descente des portions divines sur la terre ; puis, le ravissant et merveilleux chapitre des naissances ; 311.

L’incendie de la maison de laque, le chapitre de Hidimba, ensuite la mort de Vaka et le chapitre du Tchaîtraratha. 312.