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» Pândou, ce monarque sans péché, est à envier, non à plaindre, lui, auquel sont nés cinq fils héroïques, semblables aux fils des Dieux ! » 4935.

Vidoura lui répondit avec Bhîshma, reprit Vaîçâmpâyana : « Qu’il en soit ainsi ! » Ensuite, auguste Bharatide, il fit célébrer les obsèques dans un lieu éminemment vénéré. 4936.

Les pourohitas du roi Pândou apportent de la ville, en se hâtant, des feux allumés, que précèdent les parfums et le beurre clarifié. 4937.

Ils couvrent d’un voile une litière de tous côtés et la parent avec le mort de parfums variés, exquis, et des fleurs de la saison. 4938.

Puis, les ministres, les amis et les parents du roi défunt prirent sur leurs épaules cette litière, décorée de guirlandes et de costumes d’une grande richesse. 4939.

Le monarque fut porté bien couvert avec Mâdrî sur ce magnifique véhicule, attelé d’hommes et supérieurement décoré. 4940.

Cette litière fut ensuite ornée d’un éventail, d’un chasse-mouche et d’une blanche ombrelle au son de tous les instruments de musique. 4941.

Des hommes par centaines, qui avaient reçu des pierreries en grand nombre, étaient chargés de les distribuer, aux funérailles de Pândou, à tous ceux, qui en auraient le désir. 4942.

Ils offraient en l’honneur du rejeton éteint de Kourou une foule de chasse-mouches, des ombrelles blanches et de splendides vêtements. 4943.

Devant lui marchaient, splendidement ornés, des autels portatifs, où les sacrificateurs, vêtus de robes blanches.