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les quatre Védas d’une part et le Bhârata seul de l’autre côté, ce poème l’emporta sur les quatre Védas avec leurs mystères ; et désormais il fut appelé dans ce monde le Mahâ-Bhârata. 269-270.

Sa grandeur et son poids l’ont fait nommer le Mahâ-Bhârata, parce qu’il fut trouvé supérieur, étant pesé dans sa grandeur et son poids. Quiconque sait l’explication du mot est délivré de ses péchés, 271.

L’exercice de la pénitence n’est pas une faute, la lecture n’est pas une faute, la règle naturelle des Védas n’est pas une faute, l’acquisition des richesses à force de travail n’est pas une faute ; mais ces choses elles-mêmes deviennent une faute, si l’on en confond le caractère. 272-273.

Ici, dans le saint Mahâ-Bhârata, œuvre de Vyâsa, composée de cent mille distiques, finit dans l’Adi-parva le premier chapitre ou la table des matières. 274.

« Nous désirons entendre exactement, fils de Soûta, lui dirent les rishis, tout ce qui est relatif à ce qu’on appelle le Samanta-pantchaka. » 275.

« Ô brahmes, écoutez de ma bouche, répondit le Soûtide, ces narrations saintes. Vous êtes dignes, ô vénérables, d’entendre ce qui est nommé le Samanta-pantchaka. 276.

Dans le passage du second au troisième âge, Râma, le plus grand de ceux, qui ont jamais porté les armes, frappa maintes fois, poussé de la colère, les kshatryas, ces maîtres de la terre. 277.

Après qu’il eut exterminé, grâce à sa vigueur seule, tous les hommes de la caste militaire, ce héros, qui avait la splendeur du feu, creusa cinq lacs de sang dans le Samanta-pantchaka. 278.