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sainte Oupanishad. Les sages, qui sont les plus excellents des poètes, l’ont récitée dans l’antique monde. 251.

Le croyant, s’il fait une lecture du Bhârata, en lût-il seulement un saint distique, est complètement lavé de tous ses péchés. 252.

En effet, on y parle des Immortels, des Dévarshis, des Brahmarshis à l’âme pure, aux œuvres saintes, des Yakshas et des grands Ouragas. 253.

On y parle de l’impérissable et bienheureux Vâsoudéva, qui est, assurément ! la vérité, l’immortalité, la purification et la sainteté même, 254.

L’éternel Brahman, la certitude suprême, la lumière sans fin, de qui les sages ont raconté les œuvres divines ; 255.

Lui, ce qui n’est pas, ou plutôt ce qui à la fois est et n’est pas, de qui l’univers tire son origine, qui est le commencement et le développement, qui est la naissance, la mort et la résurrection des êtres, 256.

Lui, qu’on appelle l’âme-suprême et l’essence des qualités constituantes des cinq éléments ; lui, qu’on célèbre à la ronde comme le premier et le suprême indistinct ! 257.

Ce que les plus grands des yatis, libres des passions et doués du pouvoir de s’identifier avec Dieu par la méditation, voient placé dans leur âme, comme une image réfléchie dans un miroir ! 258.

L’homme croyant, toujours l’esprit appliqué, toujours adonné à l’exercice de la vertu, s’il cultive cette lecture, est lavé de ses péchés. 259.

Le fidèle, qui écoute assidûment ce chapitre de la table des matières du Mahâ-Bhârata depuis le commencement, ne succombe jamais au milieu des infortunes. 260.