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continence au temps de sa première jeunesse. 4733.

» Il en sera ainsi pour la femme, à qui son mari commandera de lui donner un fils, si elle n’obéit point à cet ordre. » 4734.

» Telle est, craintive, cette barrière des lois, que jadis imposa de force Çwétakétou, fils d’Ouddâlaka. 4735.

» Madayantî, à qui son époux Sâaudâsa avait commandé de lui faire naître un fils, s’en alla trouver, femme charmante, le rishi Vaçishtha, comme nous l’avons appris de la renommée. 4736.

» Cette noble épouse, qui désirait faire une chose agréable à son mari, appelé d’un autre nom Kalmâshapâda, conçut de l’anachorète un fils, qui fut nommé Açmaka. 4737.

» Tu sais encore, timide aux yeux de lotus bleu, que la naissance de nous-mêmes est due à Krishna-Dvaîpâyana pour l’augmentation de la race des Kourouides. 4738.

» Veuille donc, après que tu auras bien considéré toutes ces choses, pieuse dame, exécuter ma parole, qui est conforme au devoir. 4739.

« À chacune de ses époques sanguines la femme ne doit pas fuir le commerce de son époux : » tel est le devoir au jugement des hommes versés dans les devoirs, princesse fidèle à ton mari. 4740.

» Pour tout le reste des autres temps, il sied de laisser à la femme son indépendance : c’est là ce que les hommes de bien ont nommé l’antique devoir. 4741.

» La femme doit faire, juste ou injuste, fille de roi, ce que lui commande son époux, ont dit les sages, qui savent les Védas ; 4742.

» Surtout, si, désirant un fils, il est privé de sa viri-