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les Apsaras, couverte par des centaines de palais et résonnante de leurs chansons ; 4649.

» Les jardins à surface plane ou montueuse de Kouvéra ; les forêts touffues de la montagne, sur les flancs de laquelle roulent de grandes rivières. 4650.

» Il y a des lieux couverts d’une neige éternelle, où l’on ne voit ni arbres, ni quadrupèdes, ni volatiles : ici, sont de grandes cavernes ; là, sont des escarpements insurmontables. 4651.

» Un oiseau ne peut venir dans ces lieux, combien moins les autres animaux ! Le vent y marche seul avec les paramarshis des Siddhas. 4652.

» Comment ces filles de roi marcheront-elles dans cette haute montagne ? N’y viens pas, taureau des Bharatides ; n’expose pas à la mort ces princesses, qui ne méritent pas l’infortune ! » 4653.

« Les saints ne nomment pas dans le Swarga, répondit Pândou, la porte de celui, qui n’a pas d’enfants : cette idée, je vous le dis ! me déchire, moi, qui n’ai pas d’enfants ! 4654.

» Je n’ai point acquitté cette dette d’un fils et j’en suis consumé de douleur, hommes riches de pénitence ; car la perte d’une postérité entraine assurément la perte des pères ; telle est la décision. 4655.

» Les hommes naissent liés à quatre dettes sur la terre à l’égard des hommes, des anachorètes, des Dieux et des mânes : ils doivent les acquitter devant la loi. 4656.

» L’homme, qui ne songe point à ces dettes, quand il est à propos, n’entre pas dans les mondes supérieurs : ainsi l’ont déclaré ceux, qui savent les devoirs. 4667.

» Qu’il plaise aux Dieux par des sacrifices, aux anacho-