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porter divers aliments et les choses, qui étaient l’objet de son désir. 4481.

Dans cet intervalle, il vint aux oreilles du fils de la rivière que le roi Dévaka avait une fille, nommée Pârasavî, douée de jeunesse et de beauté. 4482.

Le prince Bharatide, l’ayant demandée en mariage et menée dans sa ville, célébra les noces de Vidoura à la haute intelligence avec cette noble vierge. 4483.

Ce rejeton de Kourou la rendit mère de fils, semblables à lui-même pour les vertus et doués de modestie. 4484.

Ensuite Dhritarâshtra, continua le narrateur, engendra cent fils au sein de Gândhârî et un par-dessus la centaine au sein d’une vaîçyâ. » 4485.

Djanamédjaya dit :

« Comment, ô le plus vertueux des brahmes, une centaine de fils est-elle née de Gândhârî ? En combien de temps ? Et quelle fut ensuite leur vie ? 4486.

» Comment Dhritarâshtra n’eut-il qu’un fils de cette vaîçyâ ? Et comment Dhritarâshtra revint-il à cette Gândhârî, une telle épouse, qui marchait dans le devoir et lui conservait sa bienveillance ? 4487.

» Après que le magnanime anachorète eut jeté sa malédiction sur le vertueux Pândou, comment les Dieux ont-ils rendus celui-ci père de cinq fils héroïques ? 4488.

» Raconte-moi ces choses avec étendue, suivant la convenance, docte pénitent : je ne suis pas rassasié encore d’écouter les histoires de mes parents. » 4489.

Vaîçampâyana répondit :

« Un jour que Dwaîpâyana était arrivé tout épuisé de fatigue et de faim, il trouva du soulagement auprès de Gândhârî ; et Vyâsa l’en récompensa par le don d’une grâce.