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Ensuite son auguste père, sire, fit célébrer le mariage ; et le rejeton de Kourou, comblé d’une félicité sans mesure, fut uni à la fille de Kountibhodja comme Maghavat à Pâaulomî. Quand le puissant monarque Kountibhodja eut accompli ce mariage, il renvoya dans sa capitale, Indra des rois, ô le plus vertueux des Kourouides, le jeune époux honoré de mainte et mainte richesse. 4420-4421-4422.

Le descendant de Kourou, ce roi Pândou, chanté par ses bardes, comblé de bénédictions par les maharshis et les brahmes, environné d’une nombreuse armée, dont les vexillaires tenaient différents étendards, arriva aux portes de sa ville, où il installa Kountî, son épouse, dans son palais. 4423-4424.

Ces choses faites, reprit Vaîçampâyana, le fils de Çântanou, le sage Bhîshma de tourner sa pensée vers un autre hymen pour l’illustre Pândou. 4426.

Accompagné des vieillards, ses ministres, des grands rishis, des brahmes et d’une armée en quatre corps, il se rendit à la ville du roi de Madra. 4426.

À peine eut-il appris l’arrivée de Bhîshma, le noble roi des Vâhlîkas se porta à sa rencontre, lui rendit ses hommages, l’introduisit dans sa ville, 4427.

Lui donna un splendide siège, de l’eau pour se laver les pieds, un arghya, le bassin de lait caillé, arrosé de miel, et lui demanda la cause de sa venue. 4428.

Le rejeton de Kourou, Bhîshma répondit au roi de Madra : « Sache, dompteur des ennemis, que je suis venu te demander une jeune fille en mariage. 4429.

» J’ai ouï parler de l’illustre et vertueuse Mâdrî, sœur de ta majesté ; je te demande sa noble main pour Pâadou.