Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lants des Pândouides ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 186.

» Quand j’eus ouï dire qu’Arjouna avait tué nos héros déterminés, qui avaient juré de lui ôter la vie ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 187.

» Quand j’eus ouï dire que le héros, fils de Soubhadrâ, avait pénétré dans notre armée impénétrable à d’autres et qu’il y était entré, toute gardée qu’elle fût par Bhâradwâdja même, revêtu de ses armes ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 188.

» Quand nos vaillants guerriers, qui avaient environné et tué le jeune Abhimanyou, firent tous éclater la joie dans leurs gestes, quoiqu’ils fussent incapables de résister à son père, le fils de Prithâ ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 189.

» Quand j’eus ouï dire et les cris, que les Dhritarâshtrides avaient poussés, ivres de joie, quand ils eurent immolé Abhimanyou, et le mot, que, dans sa colère, Arjouna avait jeté à Saîndhava ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 190.

» Quand j’eus ouï dire qu’au milieu des ennemis Arjouna avait accompli cette promesse, qu’il avait faite à Saîndhava, de lui donner la mort ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 191.

» Quand j’eus ouï dire que Vâsoudéva était venu trouver Arjouna, qui avait dételé ses chevaux fatigués, les avait menés boire, et, les ayant attelés de nouveau, avait ramené ses coursiers ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 192.