œuvres et les devoirs, de malfaisants espions, d’hommes carnassiers et des êtres les plus bas ; 3479.
» Chez des peuples adonnés à la bestialité, livrés à la promiscuité des mariages, chez des scélérats, chez des barbares, chez des hommes, dont l’amour adultère s’attache aux épouses de leurs gourous. » 3480.
Vaîçampâyana dit ; Après qu’il eut ainsi maudit son propre fils, Yayâti de s’adresser avec ce langage à Douhyou, fils de Çarmishthâ : 3481.
« Douhyou, accepte pour un millier d’années la vieillesse, qui détruit les formes avec les couleurs, et donne-moi ta jeunesse. 3482.
» Après un millier d’ans écoulé, je te rendrai ta jeunesse, et je reprendrai mon péché avec la vieillesse. »
« Un vieillard ne peut jouir, lui répondit Douhyou, ni d’un éléphant, ni d’un char, ni d’un cheval, ni d’une femme ; sa voix est cassée : je n’aime pas la vieillesse. » 3483-3484.
« Parce que toi, qui es né de mon cœur, tu ne veux pas me donner ta jeunesse, reprit Yayâti ; nulle part, Douhyou, tu n’obtiendras un tendre amour. 3485.
» Le titre de roi te sera donné, à toi et à ta postérité, non dans ces lieux, où règne l’usage des magnifiques attelages, des chevaux, des éléphants, du palanquin, des sofas, des parfums et des vêtements ; mais dans ces pays, où la nage et les radeaux sont les seuls moyens de traverser les rivières et les lacs. 3486-3487.
» Anou, dit au deuxième Yayâti, prends sur toi mon péché avec ma vieillesse ; que je marche encore un millier d’années, revêtu de ta jeunesse ! » 3488.
« Le vieillard est comme un enfant, répondit Anou ;