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entra lui-même dans un autre vaste bois désert. 2846.

Quand le souverain eut traversé encore celui-ci, il pénétra dans un troisième bois, grand, semé de très-saints hermitages, ventilé par de fraîches brises, inspirant la joie au cœur, infiniment aimable aux yeux, revêtu de nouveaux gazons, et rempli tout à fait d’arbres en fleurs, 2847-2848.

Vaste, retentissant de volatiles aux mélodieux ramages, gazouillant avec le kokila mâle, résonnant aux cymbales de la troupe des grillons, 2849.

Et couvert d’arbres aux jeunes pousses grandies, aux délicieux ombrages. Doué d’une beauté nompareille, il semblait que le sol y tournât sur lui-même, tant nombreuses étaient les abeilles, qui en tapissaient la surface.

Il n’y avait pas dans ce bois un arbre, qui fût sans fleurs ; il n’y en avait pas un, qui fût sans fruit ; il n’y en avait pas un, qui eût des épines, et qui ne fût pas semé d’abeilles. 2860-2851. .

Le monarque aux grandes flèches entra dans ce bols superbe, ravissant, gazouillant du ramage des oiseaux, bien paré de fleurs, couvert de suaves ombrages et d’arbres fleuris en toutes les saisons. 2852.

Là, secoués par le vent, les arbres aux rameaux fleuris, versaient mainte et mainte fois sur sa tête des pluies de fleura aux diverses teintes. 2853.

Là, élevés jusqu’au ciel et résonnant de volatiles aux doux ramages, les arbres éblouissaient, vêtus de robes tissues de fleurs diverses. 2854.

Là, dans leurs ramilles, courbées sous le poids des fleurs, les abeilles, avides d’en sucer le miel, murmuraient de suaves bourdonnements. 2855.