hommages, qu’elle méritait, et l’honora avec des présents et des choses, qui devaient la flatter. 1925.
Ensuite, l’embryon s’accrut avec un grand éclat, avec une grande splendeur, ô le plus vertueux des brahmes, comme la lune, qui s’est levée dans le ciel au temps de sa quinzaine lumineuse. 1926.
Enfin, deux fois né, la sœur des serpents mit au monde en son temps ce fruit, semblable à un enfant des Dieux, fait pour enlever la crainte au cœur de sa mère et de ses aïeux. 1927.
Il grandit là dans le palais du roi des serpents, et lut les Védas et les Védângas sous la direction de l’anachorète Tchyavana, fils de Bhrigou. 1928.
Doué des qualités du cœur et de l’esprit, jeune enfant, il accomplissait rigidement ses observances : il était connu dans les mondes sous le nom d’Astîka. 1929.
Ce nom d’Astîka lui fut donné parce que son père avait dit : « Asti, » 'il est', alors que, retournant aux bois, l’enfant n’était encore qu’un germe au sein de la mère. 1930.
Qu’il restât assis ou qu’il marchât, on veillait avec le plus grand soin dans le palais du roi des serpents autour de cet enfant à l’intelligence outre mesure. 1931.
En grandissant, il remplissait de joie tous les serpents : tel l’adorable Kârtikèya, le Dieu à la couleur d’or, le général de l’armée des Dieux, appelé, comme son père, Çoulapâni.» 1932.
Çâaunaka dit : « Raconte-moi aussi avec étendue ce que le roi Djanamédjaya demanda à ses ministres, de quelle manière son père fut envoyé au Swarga. » 1983.
« Écoute, brahme, lui répondit le petit-fils de Soûta, les demandes, que fit le souverain à ses ministres, et les