les Bâlikhilyas aux opulentes mortifications . répondirent : 1467.
« Le sacrifice, que nous avons célébré, digne Pradjâpati, eut pour objet d’obtenir un nouvel Indra ; celui, que veut célébrer ta révérence a pour objet d’obtenir un fils. 1458.
» Ainsi nous remettons en tes mains les deux sacrifices avec leurs conséquences : arrange les choses de manière à ménager le bien de l’une et de l’autre part. » 1459.
Dans ces jours la Déesse, fille de Daksha, reprit le Soûtide, la noble, la resplendissante, la pure, l’illustre Vinatâ, livrée à la pénitence et fidèle aux observances, s’étant baignée au temps, où la mère sent remuer le fruit, qu’elle porte dans le sein, vint trouver son époux, et Kaçyapa lui dit : 1460-1461.
« Le sacrifice commencé portera, Déesse, le fruit, que tu désires ; deux héroïques fils, célèbres dans les trois mondes, naîtront de toi. 1462.
» Grâce aux pénitences des Bâlikhilyas et par la force de ma volonté, ces deux jumeaux occuperont un rang distingué et recevrait un culte de la triade des mondes. »
En outre l’auguste Kaçyapa lui dit à deux fois : « Porte avec le plus grand soin ces fruits, qu’attendent les plus hautes destinées. 1463-1464.
» Héros, estimés des mondes, hôtes des airs, prenant à leur gré toutes les formes, ils doivent exercer l’empire sur toute la gent ailée. » 1465.
Ensuite, le Pradjâpati satisfait dit à Çatakratou ; « Ces deux frères à la grande vigueur seront tes alliés. 1466.
» Qu’ils ne reçoivent jamais aucun tort venu de toi, briseur des villes ! Bannis, Çakra, bannis de ton cœur l’inquiétude : tu ne cesseras pas d’être Indra ! 1467.