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elle-même, la mettre à sa place au milieu des autres ; et tous vos efforts pour gazer ici la chose ne feront que la rendre plus indécente, en montrant l’impureté même du traducteur à l’endroit, où la gravité de l’auteur n’avait rien supposé d’impur.

Nous n’avons pas voulu faire de notes pour ménager l’espace : on n’aurait pu que répéter celles répandues çà et là dans nos volumes précédents. Nous avions prévu d’ailleurs, ce que nous a confirmé la liste de nos souscripteurs, que ce serait, pour la plus grande partie, des indianistes, qui aimeraient mieux lire sans doute, au lieu de ces notes assez inutiles pour eux, quelques pages de plus ajoutées à la traduction.

Quant au petit nombre des autres l’Index des noms et des surnoms, mis en tête du présent volume, suppléera d’une manière bien suffisante à l’absence de ces indications rudimentaires.

On sait que les Indiens tenaient en si haute estime le Mahâ-Bhârata qu’ils attachaient la conquête du ciel à sa lecture journalière, et que, pour faciliter cette pieuse entreprise, on avait partagé tous ses chapitres en plusieurs sections fort inégales et souvent très-courtes. Le distributeur commence invariablement chacune d’elles par ces mots : Lomaharshana ou Vaîçampâyana dit, quoique la précédente se termine souvent par la même formule, dont un seul vers quelquefois sépare les inutiles redites. Son but est, ce nous semble, de remettre le lendemain