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LE TILAKA DE L’AMOUR.
XIV.
Où vas-tu, mon frère ? — A la maison du médecin ! — Qu’y a-t-il pour la guérison des maladies ? N’as-tu pas chez toi une maîtresse bien-aimée ? Aucune souffrance ne résiste à sa cure ! Est-ce du vent ? Elle traite ce mal avec le simple[1] de sa gorge, dont elle vous fait palper les boutons. Est-ce de la bile ? L’ambroisie de son visage est une potion salutaire. Est-ce du phlegme ? Elle vous guérit par la fatigue du jeu dans l’exercice de la volupté.
XV.
Rends-moi ta vue, jeune fille aux grands yeux de lotus ; car c’est un vieil axiome dans le monde : « Que le poison est le remède du poison ! »
XVI.
Pourquoi l’onguent de santal peut-il calmer, nous dit-
- ↑ Littéralement : vaça, « le pouvoir, la vertu. »