Bernoulli nahm dies Résumé mit großem Interesse auf und schrieb am 22. September desselben Jahres an Fatio: „Je meurs d’impatience de voir un jour votre theorie de la pesanteur. Vous pouvez compter que rien ne me rebutera, quelque hardi qu’il soit; je suis assez accoutumé de trouver l’immensité partout; et il y a longtemps que je crois que la nature est autrement faite qu’on ne se l’imagine ordinairement.“ — Fatio wurde durch dies Interesse veranlaßt, seine Theorie der Schwere wirklich zu redigieren und übersandte dieselbe Bernoulli im Sommer 1701. Hierauf antwortete ihm Bernoulli unter dem 9. August: „Je ne puis pas dire que j’aie encore bien lû, comme il faut votre excellent traité de la pesanteur. Il demande une application, dont je sens que mes pensées trop distraites ne sont pas encore capables; et il semble qu’il ne me faudra pas moins de temps, pour bien comprendre toutes les beautés de votre système, que vous n’en avez employé a le bâtir et a le perfectionner. Il n’y a que la solution du 4e probléme, touchant la résistence des corps, que j’ai examinée assez attentivement. Le calcul va parfaitement bien, mais l’hypothese me fait quelque peine. A la réserve de cette difficulté, qui n’est sans doute telle que pour moi et que vous pouvez éclaircir facilement, tout y ressent la plus fine géométrie, et j’admire l’adresse, dont vous maniez le calcul, pour déterrer des véritées si cachées. Quand il n’y auroit point d’autres preuves de votre grand capacité, cet Essai seul seroit capable de nous en convaincre, et de fermer la bouche a tous ceux qui vous en veulent disputer la gloire. Vous devez donc, Monsieur, vous hâter de mettre au jour des témoignages si authentiques de votre habilité d’autant plus qu’il y a déjà tant d’années que vous avez trouvé ce systeme, et que les deux plus grands géomètres, M. M. Hugens et Newton, ne l’ont pas désapprouvé.“
„Leider versäumte jedoch Fatio, diesen Rat zu befolgen und dadurch sich für alle Zeiten ein unvergängliches Denkmal zu setzen. Wohl schrieb er noch am 15. August 1701 an Jakob Bernoulli, um die von demselben aufgefundene Schwierigkeit zu lösen, und ermächtigte ihn, wenn er sterben sollte, seinen „Traité de la pesanteur“ drucken zu lassen, aber nachher blieb alles auf sich beruhen, und man weiß jetzt noch nicht, wo die von Jakob Bernoulli mit so großem Vergnügen gelesene Arbeit hingeraten ist — denn auch unter den zahlreichen und zum Theil sehr interessanten Papieren Fatios, welche Lesage nach dessen Tode sammelte und nachmals der Genfer Bibliothek legirte, scheint sie nicht gewesen zu sein." So Weit Rudolf Wolf über unser Dokument. Doch in der Biographie von Lesage l. c. S. 182 zitiert er anläßlich der Erwähnung A der Rivalität zwischen Lesage und Cramer ein Zettelchen des ersteren: „N. Fatio dit: Que son frère aîné (Christ.) a fait une copie de ses trois principaux manuscrits sur la cause de la pesanteur, en 1699, 1700 et 1701: Est qu’il est mort en 8bre 1720. Que cette copie a passé a leur neveu (Ferdinand Calandrini). Par ou, I dit-il, elle a été communiquée a Mr. Cramer, Professeur en Philosophie a Genève. Qui a réduit ma Théorie en des Thèses publiques; les publiant sous son propre