Page:Fath — Un drôle de voyage, 1878.pdf/229

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XIV

le camp de mange-tout-cru.

« Ce sera très-sage, dit Mimile, car une fois qu’on sait ce qu’il faut faire… »

Giboulot se permit de l’interrompre :

« J’ai entendu dire que les hommes de Mange-tout-cru montaient la garde de cent pas en cent pas sur la lisière d’une forêt, depuis le nord jusqu’au midi, et qu’un gros chien veillait au milieu de l’intervalle qui sépare les sentinelles. C’est là, je ne vous le cacherai pas, le côté épineux de notre expédition.