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JEAN-PAUL

Le secrétaire, Guy Rondeau, de « Petite Philosophie » se lève, ouvre un gros cahier, et, d’un ton plein d’assurance, donne lecture de son rapport.


Première séance du second semestre, au Cercle St-Michel. — Piété, Étude, Action.

Le nouveau semestre commence sous d’heureux auspices. Notre Président, qui a fait ses premières armes à l’Académie St-Étienne, nous apporte le fruit de son expérience. Sa parole de début a été une parole d’action. Il désigne les trois comités qui s’occuperont du triple objet de notre association : Jean Beaudry président du comité de piété, Émilien Maynard président du comité d’études, et Jean-Paul Forest président du comité d’action. Nous nous permettons de féliciter ce dernier camarade qui vient d’entrer au Cercle et qui déjà entend prendre place au front. Notre Président annonce qu’au cours du second semestre nous étudierons l’action apostolique du Canada français.

Et pour donner l’exemple avec le précepte, il prononce une allocution qui nous fait comprendre comment notre pays doit d’abord son origine et son existence aux missionnaires religieux et aussi aux missionnaires laïques comme Cartier, Champlain, Maisonneuve, dont la première ambition fut de planter la croix sur le Nouveau-Monde. Si nous sommes l’œuvre de l’Église, nous devons maintenant payer notre dette à l’Église, et lui restituer les apôtres qui ont créé notre nation. L’orateur souhaite que se réalise le vœu que Tardivel exprimait dans la préface de son beau livre, Pour la patrie : l’établissement sur