Page:Farley - Jean-Paul, 1929.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chapitre XIII

LA NUIT PURE DE NOËL

Dehors, la tempête a cessé, mais la bise souffle encore ; c’est à peine si l’on voit à dix pas devant soi. Des rafales soulèvent la neige neuve qu’elles lancent dans la rue en une poussière fine et claire. On dirait d’amples banderoles de tulle léger que secouent des mains invisibles, autour de la haute silhouette de la cathédrale. Le clocher semble orné d’une avalanche de