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vendre des livres sur les quais, car il n’est pas un élément qui ne s’occupe de vous agacer : le vent, la chaleur, le gel, le bruit, le marchandage des clients, étant entendu qu’on n’achète jamais un livre sans marchander. C’est pourquoi j’admire la résistance et la belle nature des bouquinistes et, entre toutes, l’humeur divine du poète inconnu des quais qui trouve encore le moyen d’écrire des vers…