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la chambre noire.
saisis mon sabre, car je ne pouvois plus me fier à mes pistolets. Levé sur mon séant, je tenois mon arme à deux mains, décidé à attendre tout ce qui pourroit arriver.
Un rire infernal de moquerie retentit dans le passage. Je distinguai la voix d’un homme et celle d’une femme ; c’étoient celles du comte Hugues et de Gertrude.
Alors, j’imitai Blendau, je me mis la couverture pardessus la tête, je plaça mon sabre à côté de moi, et je recommandai mon âme au Tout-Puissant. Je ne pus m’endormir qu’au bout de deux heures.
Je m’éveillai d’assez bonne heure ; les bougies étoient entièrement consumées