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limite vraiment nette et précise, de nature à indiquer positivement où cesse le degré de contraction qu’on peut appeler cataleptique et où commencent ceux qui doivent recevoir une autre dénomination.

Nous croyons donc pouvoir conclure de l’examen auquel nous venons de nous livrer des phénomènes principaux de la catalepsie et des diversités qu’ils présentent dans les différentes observations, que l’on a réuni sous le nom de catalepsie des faits qui diffèrent singulièrement les uns des autres, non seulement par l’ensemble de leurs symptômes et par leur marche, mais par le caractère même qui seul permet de les rapprocher, et que par conséquent, dans la description que l’on a donnée jusqu’ici de cette affection, on a plutôt fait l’histoire d’un symptôme que celle d’une maladie véritable.