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L’Assemblée nationale défendit, en 1790, les inhumations dans les églises. Enfin le 12 juin 1804, un décret prescrivit, dans un but d’hygiène et de salubrité, l’établissement de quatre vastes cimetières, en dehors de Paris, dans lesquels, à l’exclusion de tous autres lieux de sépulture, devaient se faire les inhumations. Le même décret ordonnait que chaque ensevelissement devait avoir lieu dans une fosse séparée ; que l’ouverture de nouvelles fosses, sur celles qui avaient été déjà occupées, ne devait avoir lieu qu’après une période de cinq années. Ce décret réglait, en outre, le mode de concession de terrains dans les cimetières, la police des lieux de sépulture et l’ordre des convois.

Depuis le système de concessions, établi par ce décret et réglé par l’arrêté du 15 ventôse an XIII, le Père-Lachaise avait été seul affecté aux concessions perpétuelles. Elles furent autorisées plus tard dans les cimetières de Vaugirard et de Montmartre.

En 1813, la ville de Paris renfermait encore dans son enceinte quatre cimetières. Un arrêté du 2 septembre de celle année prescrivit provisoirement et jusqu’à l’ouverture des nouveaux cimetières, dont la création avait été ordonnée par l’arrêté préfectoral du 21 ventôse an IX, que