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FRAGMENS D’HÉSIODE.




I.

Uranie mit au monde un fils aimable, ce Linus que tous les chantres et tous les musiciens parmi les hommes pleurent au milieu des festins et des chœurs de danse, invoquant Linus au commencement et à la fin. (Eustalhe ad Iliad., S. 570, p. 1163-1222 ; édit. rom.) (1).

II.

Il courait sur l’extrémité des épis et ne les brisait pas ; mais il effleurait de ses pieds leurs pointes aiguës sans ravager leurs fruits. (Eustathe ad Iliad., B., p. 323-245.)

III.

Ilée, que chérit le roi Apollon, fils de Jupiter, et à qui il donna ce nom, parce que ayant trouvé une nymphe favorable à ses désirs, il s’unit d’amour avec elle le jour où Neptune et Apollon bâtirent la haute muraille de la ville magnifique. (Étymol. Gud., p. 276 ; Tzetzès ad Iliad., p. 126.)

IV.

Ou telle que dans la béotienne Hyrie elle éleva sa fille. (Schol. Venet., Iliad., B., cat. 3.)

V.

Elle répandit sur leurs têtes une gale affreuse ; car la dartre envahit toute leur peau ; les cheveux tombaient de leurs têtes et ces belles têtes devenaient chauves. (Eustathe ad Ody. N., p. 1746.)

VI.

À cause de leur honteux libertinage, elles perdirent la tendre fleur de leur beauté. (Suidas au mot Machlosuné. Eustathe ad Iliad., O. 30, 1337.) (2).

VII.

Qui, venu de Lilée, épanche son onde superbe. (Eustathe ad Iliad., B., v. 523 p. 275.) (3).

VIII.

À moins qu’il ne soit sauvé de la mort par Apollon ou par Péon lui-même, qui connaît les remèdes de tous les maux. (Eustathe ad Ody., D. 231.) (4).

IX.

Polycaste à la belle ceinture, la plus jeune des filles de Nestor, fils de Nélée, donna Persépolis à Télémaque après s’être unie avec lui, grâce à Vénus à la parure d’or. (Eustathe ad Ody., P., p. 1796-597.) (5).

X.

Argos était sans eau, Danaüs lui en donna. (Eustathe ad Iliad., D., p 461-350.) (6).

XI.

Phylée, cher aux bienheureux immortels. (Eustathe ad Iliad., A., p. 125-94.)

XII.

En effet, peu de fils ressemblent à leurs pères ; la plupart les surpassent en méchanceté. (Eustathe ad Iliad, E., p. 235.)

XIII.

Et la fille de cet Arabus qu’engendrèrent le bienfaisant Mercure et Thronie, fille du roi Bélus. (Strabon, lib. 1, c. 2) (7).

XIV.

Ils furent les enfans du divin Lycaon, que jadis engendra Pélasgus. (Strabon, lib. 5, c. 2, §. 4.)

XV.

Locrus en effet commandait au peuple de ces Léléges, que jadis le fils de Saturne, Jupiter, doué d’une sagesse impérissable, choisit parmi les pierres de la terre et donna à Deucalion. (Strabon, lib. 7, c. 7.)