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la danse macabre
Je vous l’aurais été quérir,
Et puis, sans bruit et sans regret,
Je m’en serais allée mourir,
Comme un petit oiseau blessé.
— Ô pauvre, pauvre chair des femmes !
Voici qu’un corbillard s’avance
Que suit une veuve en silence,
Par la main menant
Trois petits enfants :
— Quand son mari eut rendu l’âme
Elle lui mit, la pauvre femme,
Chemise blanche et beaux habits,
Et peinant de ses doigts qui tremblent
Sur le pauvre corps tout raidi,
Dit comme s’il pouvait l’entendre :
Serrè-je pas trop, mon ami ?
Un autre corbillard s’avance,
Qu’un veuf suit, plein de suffisance
Par la main menant
Ses petits enfants :
— Oh, ma superbe épouse à la vaste poitrine
Que deux bossoirs tendus élançaient en avant,
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