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APHORISMES

La femme une fois touchée par l’amour conjugal s’y peut hausser à un sublime que l’homme n’atteint guère. Un tel amour alors surpasse tous les autres, même maternel, même sexuel : c’est comme un mélange de l’amour fraternel et de l’amour divin. Dans les guerres civiles, les proscriptions, où les pères dénoncent leurs enfants, les enfants leurs parents, les amis leurs amis, les serviteurs leurs maîtres, les épouses atteignent sans effort aux dévouements prodigieux.


Les femmes sont sourdes à la discipline ; elles n’entendent que la contrainte.


Plusieurs femmes aiment leur mari, leur ami ; mais il n’en est peut-être pas une que la haine du mâle au fond ne possède.


Cette chose par dessus tout à l’épouse doit demeurer sacrée, c’est la pensée de l’époux.