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fait de tous ses désirs, et que de temps en temps il inscrit solennellement dans quelque charte pour leur donner apparence et prestige. Mais agir ainsi et prendre la question de ce biais est dangereux, parce qu’on arrive à des conséquences très graves. Inscrire par exemple, en vérité au hasard, la propriété et l’égalité comme droits de l’homme, amène les esprits logiques à s’appuyer sur un texte vénéré et à se réclamer de lui pour demander le communisme à titre de conséquence directe, prochaine et nécessaire des « principes de la Révolution française ». Puisque l’homme a droit d’être propriétaire comme il a droit de se coucher à l’heure qu’il lui plaît, partagez tous les biens ou mettez-les en commun, pour que tout le monde soit propriétaire. Puisque l’égalité est un droit de l’homme et que « tous les hommes sont égaux par la nature », détruisez cette société qui a détruit la loi de nature, et où ne règne que l’inégalité ; ne vous contentez point de l’égalité devant la loi qui est peu en soi et qui du reste, sans égalité réelle, est une froide plaisanterie, et établissez l’égalité réelle, autant que la nature vous le permettra, en commençant par l’égalité des biens. — Ainsi de suite.

Quoiqu’il n’y ait entre les rédacteurs des Déclarations et moi qu’une différence relativement à la position de la question, quoique je sois au fond parfaitement avec eux, quoique les Déclarations