autoritaires, au lieu d’employer les moyens de la liberté, nous serons les premiers à l’attaquer sur ce point. » (Justice, juillet 1880.) — Il disait encore : « Pour notre part, nous combattrions de toutes nos forces une loi qui détruirait, au sujet des ordres religieux, le principe de la Révolution française. » (Justice, 28 janvier 1880.) — Il disait encore : « Faire sonner tous les tambours et toutes les trompettes comme pour une immense croisade contre la théocratie, et aboutir à quoi ? à une nouvelle édition des ordonnances de Charles X, c’est une lourde chute. » (Justice, 8 mars 1880.) — Il disait encore : « Nous croyons que pour combattre sérieusement l’Eglise, il faut d’autres moyens que ceux de l’autorité. » (Justice, 9 août 1880.)
Ainsi ont parlé tous les républicains de principes, tant qu’ils n’ont pas été au pouvoir, quittes à être, quand ils se sont trouvés au gouvernement, éclairés des lumières nouvelles que le pouvoir donne toujours à ceux qui le détiennent et que par conséquent on m’excusera de ne point connaître.
Les partisans de l’enseignement d’Etat répondent avec douleur et effroi : « Mais livrer l’enseignement du pays à l’initiative privée et collective, c’est le livrer au clergé catholique ; c’est le livrer aux Jésuites et aux Oratoriens ! » Je réponds : Et aux protestants et aux francs-maçons et aux juifs. C’est le livrer à tout le monde, à tous ceux qui voudront