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sa place vaudrait moins qu’elle ; elle est l’exercice légitime et salutaire d’un droit de l’homme. La Déclaration des droits qui a admis le droit de « réunion » a admis implicitement, peut-être sans le vouloir, le droit d’association ; car l’association n’est que la réunion qui se prolonge et qui se répète, et la Déclaration n’a pas voulu dire sans doute qu’un certain nombre d’hommes auraient le droit « de se réunir paisiblement » ; mais qu’ils n’auraient ce droit qu’une fois en leur vie. — Le droit d’association est un droit de l’homme et du citoyen.