méchantes, et parmi ces dernières, qui osera nier l’existence des mauvais lutins qui trottinent dans nos maisons, mes chéris, et qui vous jouent des tours si agaçants ! Je n’ai qu’à vous rappeler leurs espiègleries. Ils grimpent sur les tables quand vous écrivez vos devoirs, ils renversent l’encrier, lancent de gros pâtés d’encre sur la page bien appliquée ; ils égarent vos crayons et ils escamotent les mots des leçons que vous saviez très bien…
Ils cachent vos balles, vos bérets et ils brisent vos jouets ! Accusés d’étourderie, de paresse, de désordre, vous protestez avec indignation : Je l’avais serré ! — Je savais bien ma leçon ! — Ce n’est pas moi ! — Pauvres innocents, on vous gronde et ce sont ces misérables petits lutins qui sont les coupables !