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l’épouser. Il ne se mit pas à genoux à mes pieds, — doublement pour cause, — je ne l’en acceptai pas moins pour mari.

Quelle noces splendides ! Ce défilé des planètes, des autres petits soleils et des autres petites lunes !

Les comètes à la chevelure de lumière se chargèrent du feu d’artifice.

La terre fit sa part dans cette première grande fête mondiale : par les merveilleuses cassolettes de ses fleurs, elle envoya au ciel des parfums exquis.

Nous fûmes très heureux au début de notre union. J’étais dans l’admiration continuelle de mon splendide compagnon, et, quoiqu’avec un peu de condescendance, il était attentif pour moi qu’il appelait sa petite Lune de miel.

Et les enfants venaient, nos jolies étoiles. Il en vint tant qu’il en vint trop, hélas !

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