ou bien, on aura affaire à deux rides creuses qui s’ajouteront également ;
ou bien, se présenteront simultanément au même lieu une ride creuse et un renflement en relief qui s’annuleront, laissant en ce point les eaux non troublées : c’est le phénomène des interférences.
Il se peut donc que l’action simultanée de deux sources donne l’état de repos. De même, dans certaines conditions expérimentales, la superposition de lumière provenant de deux points provoque l’obscurité. Ce phénomène des interférences est paradoxal et difficile à expliquer avec le système de Newton. Celui de la diffraction ne l’est pas moins. « Lorsqu’on fait entrer les rayons solaires dans une chambre obscure par une ouverture d’un très petit diamètre, nous dira plus tard Fresnel, on remarque que les ombres des corps, au lieu d’être terminées nettement et d’une manière tranchée comme cela devrait arriver si la lumière marchait toujours en ligne droite, sont fondues sur leur contour et bordées de trois franges colorées bien distinctes dont les largeurs sont inégales et vont en diminuant de la première à la troisième ; quand le corps interposé est assez étroit, on voit même des franges dans son ombre qui paraît alors divisée par des bandes obscures et des bandes plus claires placées à des distances égales les unes des autres. »