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principes de la relativité. Il établit une loi universelle de gravitation qui englobe toutes les sciences et dont les lois de Newton et la mécanique newtonienne ne sont que des cas particuliers correspondant à des vitesses très inférieures à la vitesse de la lumière.

Reprenant la forme élégante de Minkowski qui avait exposé ses travaux mathématiques à l’aide d’un continu à quatre dimensions dont la quatrième est le temps, il utilise la géométrie non euclidienne de Riemann relative à l’espace courbe. D’après cette géométrie, l’espace n’aurait ni lignes droites ni plans. On sait qu’une sphère est une surface de courbure constante. On peut considérer la terre également comme ayant en gros une courbure constante mais néanmoins susceptible de variations à cause de son relief. De même l’espace serait un espace à courbure variable et variable surtout au voisinage des masses astrales. Il n’est pas possible de donner une image des conceptions auxquelles aboutissent les calculs et que seuls ils peuvent traduire. Cependant on peut dire que l’espace einsteinien a une caractéristique :

L’espace einsteinien est sans bornes mais n’est pas infini. On peut prendre une image, inexacte bien entendu, mais commode, pour représenter ce fait. Imaginons une boule et, sur elle, une circonférence. La fourmi qui parcourra cette circonférence toujours dans le même sens repas-