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Mais je n’en aurais pas purgé ce livre, même si leur teneur m’eût été démontrée mensongère, car elles donnaient sur ce grand savant le témoignage le plus précieux puisqu’il émanait de lui.

L’événement le plus imprévu m’a décidé ; M. Einstein a, en effet, renié ses déclarations dans la presse allemande. Je me hâte donc de les retrancher de cet ouvrage qui n’aura à connaître que de la figure purement scientifique du grand théoricien ; c’est la seule qu’on puisse considérer avec sérénité et même avec quelque sympathie.



Il va sans dire que j’ai également indiqué sur le mode dubitatif, ou même supprimé, les assertions que j’avais, dans le cours de l’ouvrage, avancées sur la foi des paroles d’Einstein, les autographes de celles-ci demeurant entre mes mains pour exercer la sagacité des psychologues futurs.



Il m’a semblé indispensable d’ajouter à ce travail un bref exposé des théories de Weyl qui complètent très heureusement celles d’Einstein. Leur audace et leur beauté ne peut guère à l’heure actuelle apparaître qu’aux savants. Il est toutefois dès à présent certain que le disciple égale au moins le maître ; et peut-être le dépasse-t-il.