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tive qui a imposé au point matériel la trajectoire métrique spéciale au système d’axes qu’ils définissent.

La valeur de , dans le cas particulier que nous venons d’examiner, a attiré l’attention d’Einstein. Cette valeur se présente en effet sous l’apparence d’un potentiel, le potentiel de la force centrifuge, dont l’application est sollicitée par la rotation des axes. Or, le principe de l’équivalence nous autorise à assimiler ce champ à un champ de gravitation. Dans ce cas nous aurons un terme analogue ; mais il y a tout lieu de croire pour des raisons d’homogénéité que les autres que doivent avoir aussi une forme semblable et constituer avec celui-ci les composantes d’un potentiel généralisé. Nous devons donc arriver à des équations, différentielles ou non, exprimant notre loi universelle d’une manière comparable à celle dont la loi de Newton s’exprimait par l’équation de Laplace,

Nous voici en possession d’un premier renseignement ou plutôt nous voici orientés, mais vers un domaine bien vaste ; il faut restreindre le champ de nos essais. Deux simples observations nous y aideront considérablement.

En premier lieu, et raisonnant toujours par analogie, Einstein fait remarquer que, puisque les équations intrinsèques des géomètres sont