son costume, le vert mêlé de jaune, lui a valu le nom de verdier. Et celui-ci ?
Émile. — Au gros-bec la semence, au bec-fin le vermisseau. Le bec est sans force, un peu long, mais fluet ; l’oiseau est un mangeur d’insectes.
Paul. — Et des plus zélés, car il appartient à la famille des
fauvettes, ces délicieux chanteurs, qui craindraient de s’enrouer
en mangeant la graine aride et farineuse. Pour s’entretenir
l’harmonieuse flexibilité du gosier, il faut à ces incomparables
Étourneau. artistes la fine graisse des chenilles et la tendre bouchée de
larves ; ils se garderaient bien de toucher à de grossières
semences qui leur gâteraient la voix.
C’est la fauvette des roseaux, qui vit de libellules, de petits hannetons, de cousins, de taons happés au vol. Elle niche dans les saussaies, parmi les roseaux. Elle est d’un brun roussâtre en dessus, d’un blanc jaunâtre en dessous.
Pour terminer, voyons ce troisième.
Émile. — Encore un bec-fin, encore un mangeur d’insectes.