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LA PLANTE

faisceaux qui se rejoignent, se séparent, se réunissent encore et forment ainsi un grossier réseau dont les mailles sont occupées par la terminaison des rayons médullaires, traversant de part en part cette couche de l’écorce. Voici (fig. 41) un lambeau du liber du marronnier. En f sont
Fig. 42. Le Chanvre.
les fibres régulièrement rangées à côté les unes des autres ; en r les rayons médullaires, qui plongent dans le bois leurs cloisons de cellules. Chaque année, aux frais de la séve descendante, le liber s’accroît d’une mince couche qui se superpose à l’intérieur des précédentes. De là résulte, pour cette partie de l’écorce, une contexture feuil-