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LA PLANTE

laires qui traversent de part en part le liber et la zone de bois ; plus loin une zone brunâtre (7) également cellulaire, appelée enveloppe subéreuse ; et enfin une assise de cellules protectrices, l’épiderme (8).

Voilà bien des noms, mon cher enfant, des matériaux et des assises pour un morceau de bois d’un an ! Afin de vous aider à les graver dans la mémoire, je vais vous les répéter en vous montrant le morceau de marronnier sous un grossissement plus fort et sous un autre aspect. En voici (fig. 38) une tranche coupée verticalement.

La moelle centrale est indiquée par le chiffre 1. Elle est
Fig. 38. Coupe verticale d’une portion du même rameau de marronnier.
composée de cellules irrégulières. Sur son pourtour se voient quelques trachées (2), dont les fils en spirale sont un peu déroulés à l’extrémité. La zone ligneuse commence immédiatement après. Vous y reconnaissez quelques gros vaisseaux vp à surface ponctuée, et une multitude de fibres (3) toutes assemblées suivant la longueur de la tige. Deux rayons médullaires rm s’étendent en ligne droite de la moelle externe (6) à la moelle centrale (1) et les font communiquer au moyen de leurs feuillets de cellules. La couche de bois en travail de formation, enfin le cambium (4), limite à l’extérieur la zone ligneuse. Puis viennent les fibres de l’écorce, le liber (5). Au delà