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STRUCTURE DE LA TIGE DICOTYLÉDONÉE

posée de cellules seules ; puis une zone ligneuse (3), divisée en un grand nombre de coins par des rayons médullaires très-étroits, également de nature cellulaire. Dans cette zone se voient les orifices de gros vaisseaux ponctués ; et dans la région (2), au voisinage immédiat de la moelle, d’autres orifices correspondant à des trachées. C’est uniquement là, au contact de la moelle centrale, que la tige est pourvue de trachées ; nulle autre part on n’en trouve, ni dans l’écorce ni dans le bois. Au delà de la zone ligneuse, se montre une mince couche (4) formée
Fig. 37. Coupe transversale d’une jeune tige de marronnier.
d’un liquide visqueux et de cellules naissantes. Si peu apparente qu’elle soit, cette couche demi-fluide est d’une importance capitale, car elle est un laboratoire permanent d’organes élémentaires. On lui donne le nom de cambium.

Par delà vient l’écorce. Elle comprend, en allant toujours de l’intérieur à l’extérieur, une couche (5) appelée liber, composée de fibres longues et tenaces ; puis une zone (6) de tissu cellulaire formant la moelle externe ou enveloppe cellulaire, analogue à celle des tiges herbacées et communiquant avec la moelle centrale par des rayons médul-