visions. Leur forme est très-variable ainsi que leur mode de déhiscence. Mentionnons la capsule du pavot, qui s’ouvre par une rangée d’orifices situés sous le rebord d’un large disque terminal ; celle du muflier, percée, au sommet, de trois pores ; celle des œillets et des silènes, dont l’extrémité bâille en s’étoilant d’un certain nombre de denticulations ; celle de la violette, qui se partage en trois valves.
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Fig. 174. Capsule du Colchique. |
Fig. 175. Gland du Chêne. | Fig. 176. Grenade. |
Le gland, dont le fruit du chêne est le type, paraît résulter d’un carpelle unique, puisque sa cavité est simple et entièrement remplie par une seule graine ; cependant, si l’on étudie ce fruit à l’époque de sa première apparition, on lui reconnaît trois ou quatre carpelles soudés entre eux. Plus tard, ces carpelles dépérissent sauf un seul, et le fruit, en réalité complexe à ses débuts, est simple à la maturité. C’est pour rappeler son originelle structure qu’on l’inscrit parmi les fruits syncarpés, bien qu’il ait, à l’état mûr, toutes les apparences d’un fruit apocarpé. Le gland est facile à reconnaître à sa base en chassée dans un réceptacle ou godet nommé cupule. Les