p ; viennent ensuite, en alternant toujours, les cinq étamines e, que l’on représente par un trait bouclé à cause de la double loge de l’anthère ; enfin les cinq carpelles c, avec leur contenu d’ovules, font face aux intervalles des étamines.
Dans le diagramme de la fleur monocotylédonée, p et p′ représentent deux verticilles d’enveloppes florales, alternant entre elles, et généralement douées toutes les deux de la coloration propre aux corolles. C’est ainsi que dans le lis et la tulipe, on trouve, presque également riches en coloris, trois pétales intérieurs. À ne tenir compte que
Fig. 119. Diagramme d’une fleur dicotylédonée.
s, sépales ; p, pétales ; e, étamines ; c, carpelles. |
Fig. 120. Diagramme d’une fleur monocotylédonée.
p et p′, pétales ; e, étamines ; c, carpelles. |
de leur position, les trois pièces extérieures sont assimilables aux sépales d’un calyce, mais la couleur verte leur manque la plupart du temps. Néanmoins quelques fleurs monocotylédonées, telle est l’éphémérine de Virginie, ont les trois pièces extérieures vertes et sont alors réellement douées d’un calyce. Quelques autres associent, dans ce verticille extérieur, les caractères du calyce et ceux de la corolle. Ainsi l’ornithogale en ombelle, fréquente dans tous nos champs cultivés, a les trois pièces extérieures blanches au dedans et vertes au dehors. Par sa face externe, ce verticille de l’ornithogale est un calyce ; par sa face interne, c’est une corolle. Quoi qu’il en soit