quatre dans le coquelicot, quatre encore dans la giroflée, cinq dans la rose sauvage, le cerisier, le pommier et nos divers arbres fruitiers. Comme les sépales du calyce, les pétales peuvent être distincts l’un de l’autre, ainsi qu’on le voit dans la rose sauvage, le coquelicot, l’œillet ; ou soudés entre eux par les bords sur une longueur plus ou moins grande, comme dans le tabac, la campanule, le liseron Dans ce dernier cas, les dentelures, les sinuosités, les plis de la corolle, font connaître le nombre de pétales assemblés. Lorsque les pétales sont libres, la corolle est
Fig. 114. Fleur polypétale de l’Œillet.
A, fleur complète ; B, un des cinq pétales isolé. |
Fig. 115. Fleur monopétale de Campanule. |
dite polypétale ; quand ils sont soudés entre eux, elle est dite monopétale.
Malgré l’ampleur, la vive coloration et l’élégance de forme, qui en font, pour le regard superficiel, la partie principale de la fleur, la corolle ne remplit cependant qu’un rôle très-secondaire, moindre même que celui du calyce, propre du moins, par sa robuste contexture, à protéger contre les intempéries les parties plus centrales. C’est une enveloppe de luxe qui manque dans beaucoup de végétaux, dont les fleurs alors passent inaperçues. La