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LES FEUILLES

leurs subdivisions et forment de la sorte un réseau à mailles irrégulières. Quelques exceptions écartées, les feuilles à nervures parallèles appartiennent aux monocotylédonées, et les feuilles à nervures en réseau aux dicotylédonées.

La disposition des nervures ou nervation se présente sous trois aspects principaux dans les feuilles des végétaux dicotylédonés. Premièrement, la nervure la plus importante, ou nervure primaire, continue le pétiole

Fig. 73. Feuille de Chêne. Fig. 74. Feuille d’Érable. Fig. 75. Feuille de Capucine.

suivant la ligne médiane de la feuille et se subdivise à droite et à gauche en nervures secondaires, distribuées des deux côtés de la première comme le sont les barbes d’une plume par rapport à l’axe de celle-ci. La nervation est dite alors pennée. Exemple, la feuille du chêne (fig. 73).

En second lieu, dès l’entrée du pétiole dans le limbe, plusieurs nervures se forment à peu près d’égale grosseur et rayonnent autour de leur point commun de naissance, à peu près comme les doigts rayonnent autour de