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FORMES DE LA TIGE

tal, dans la tige de toutes les monocotylédonées, qui fortifient l’intérieur sans se préoccuper du centre d’après le principe mathématique du tube creux. La tige n’est pas, il est vrai, fortifiée de nœuds et cimentée de silice, mais du moins elle est toujours rendue plus dure à l’extérieur par l’accumulation des fibres ligneuses, tandis que le centre
Fig. 52. Forêt de Bambous.
est tantôt creux, tantôt occupé par du tissu cellulaire de faible résistance. C’est ce que nous avons reconnu dans le palmier, et ce que nous retrouverions à des degrés divers chez tous les végétaux à un seul cotylédon. Les grandes acotylédonées, les fougères arborescentes, suivent le même principe ; elles placent au dehors leur irrégulière zone ligneuse et gardent pour l’intérieur le tissu sans ré-