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Pourtant, hélas ! aucune réalité ne fut plus vivante et plus tristement constatée ! Les registres des paroisses, les correspondances diverses, les documents les plus authentiques attestent, de la manière la plus irréfragable, la vérité de son existence.

N’y avait-il qu’une seule Bête ; ou faut-il croire à la pluralité d’animaux malfaisants qui firent à cette période une sinistre illustration ?

Nous ne préjugeons en rien la question : au lecteur de se prononcer après avoir parcouru ces courtes pages, s’il les juge dignes de quelque intérêt.

Nous remercions cordialement les personnes qui nous ont donné en communication des documents ou des gravures et dont les noms sont cités en leur lieu, et, plus particulièrement M. André Mellerio, pour le concours précieux que nous a donné sa compétence dans l’iconographie des gravures, par quoi est illustré ce petit volume.


François Fabre.