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MA LIBELLULE
À Madeleine F.
n te voyant, toute mignonne,
— Blanche dans ta robe d’azur, —
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;
Je songeais à ces belles saintes
Que l’on voyait, au temps jadis.
Sourire sur les vitres peintes,
Montrant du doigt le paradis ;
Et j’aurais voulu, loin du monde
Qui passait frivole entre nous,