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À Roupeyrac, dans le bois noir,
On voit souvent quand vient le soir
Une chatte couleur d’ébène ;
Elle passe, ouvrant ses yeux d’or,
Aussi discrète que la mort,
Aussi farouche, aussi soudaine.

En face du chasseur transi,
Elle vient à l’affût aussi.
Dans l’herbe où sa robe se mouille,
Elle fait face au braconnier,
Et bien souvent c’est ce dernier
Qui de la forêt sort bredouille.